L'essentiel de vos interrogations ou comment tordre le cou aux idées reçues.
FAQ
Foire aux questions
Vrai / Faux : idées reçues (ou pas) sur les moustiques en général.
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VRAI ! Les moustiques peuvent être actifs toute la journée mais c’est en effet un moment où de nombreuses espèces sont actives en même temps.
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VRAI ! Les moustiques sont attirés par un ensemble de signaux (notamment CO2), chaque personne ne les émettant pas avec la même intensité.
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FAUX ! Non et il ne vaut mieux pas ! Stopper la démoustication quelques semaines en saison reviendrait à subir, à court terme, des niveaux de nuisances similaires à ceux antérieures à 1959.
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FAUX ! Les moustiques se développent en fonction des conditions météo. Celles de cet été leur ont été défavorables et les traitements de l’EID-Med ont été efficaces.
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FAUX ! La fréquence des traitements en zones humides, réalisés sur les larves, dépend de la météo, des mises en eau et des éclosions. Cela explique que chaque année est particulière.
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VRAI ! Les produits de synthèse étaient plus efficaces, agissant au simple contact des larves, mais moins sélectifs que le Bti, seul homologué aujourd’hui, qui doit être ingéré par les larves et qui légèrement moins efficace.
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VRAI et FAUX ! Là, il s’agit du moustique-tigre, urbain et qui ne se déplace que sur 150m : il peut donc venir de chez soi et/ou de chez le voisin. Ainsi, la prévention doit être individuelle et aussi collective.
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FAUX ! Chaque virus a son propre mode de transmission ; la piqûre d’un moustique ne transmet pas celui du VIH, ni celui de la COVID d’ailleurs.
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Ce sont les femelles qui piquent l’Homme. La piqûre est destinée à obtenir des protéines pour amener les œufs à maturation. Une femelle peut piquer plusieurs fois de suite jusqu’à obtenir la quantité de sang qui lui est nécessaire pour une ponte. Les mâles n’ont pour rôle que la fécondation des femelles en 1 seule fois au début de leur vie.
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La femelle de moustique nous injecte, au moment de sa piqûre, un peu de sa salive en guise d’anesthésie locale. Cela dilate les vaisseaux et évite que le sang ne coagule. Notre corps se défend contre les protéines de la salive qu’il considère comme un corps étranger et cela crée la réaction à l’origine de la formation du bouton.
Spécial moustique-tigre
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Dans tout récipient, y compris de très petite taille, pouvant recueillir de l’eau (remplissage, pluie, condensation). C’est la mise en contact des œufs de moustiques-tigres avec de l’eau, propre comme sale, qui déclenche leur éclosion.
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FAUX ! Les moustiques-tigres sont actifs toute la journée et les chauves-souris… le soir. Moralité, ils ne se croisent jamais ou à peine. Dommage !
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VRAI et FAUX ! Certains pièges ne fonctionnent pas vraiment, d’autres peuvent contribuer à diminuer le nombre de moustiques-tigres présents chez soi, mais pour cela il faut « produire » moins de moustiques-tigres qu’ils n’en capturent et donc éliminer au préalable les gîtes larvaires de son domicile.
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La méthode la plus efficace, la plus économique, la plus acceptable pour l’environnement et surtout la plus durable et de lutter contre le développement du moustique-tigre à l’état larvaire. Pour cela, en cours de saison, surveiller et vider régulièrement (tous les 2 ou 3 jours) tous les récipients pouvant contenir une lame d’eau. Ne pas oublier que la saisonnalité du moustique-tigre s’étale de mai à novembre (suivant les conditions climatiques).
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C’est un moustique essentiellement urbain. Son caractère antropophile (qui aime les milieux habités par l’Homme) est avéré. De plus, l’Être humain génère, par son mode de vie, nombre de situations de ponte favorables au développement des larves. 80 % des gîtes larvaires sont péri-domiciliaires.