L’implication de l’EID Méditerranée, depuis 20 ans, dans la problématique vectorielle est concomitante à l’émergence ou la réémergence de maladies vectorielles en Europe, comme ce fut le cas du virus du Nil occidental (WNV), transmis par un moustique autochtone, Culex pipiens, mais aussi à l’introduction de vecteurs d’origine tropicale tels qu’Aedes albopictus (moustique-tigre) ou Aedes japonicus.

Expertises

Pour y faire face, l’EID Méditerranée a acquis de nouvelles compétences en entomologie médicale (formation diplômante de trois techniciens biologistes de l’équipe R&D de la direction technique, formation continue des agents intervenant en LAV).

Des outils adaptés

Les outils et les infrastructures ont été progressivement adaptés pour assurer cette mission, différente de celle de démoustication. Ainsi, outre son laboratoire conventionnel, l’EID Méditerranée dispose d’un laboratoire dit « confiné », permettant de conduire des études sur des espèces invasives et répondant notamment aux recommandations normatives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Nombreuses sollicitations de santé publique

Grâce à ces évolutions, l’EID Méditerranée a été en mesure de répondre adéquatement aux nombreuses sollicitations relevant de la  santé publique dès la mise en place du plan national antidissémination du chikungunya et de la dengue, en 2006. Grâce à l’expertise de ses agents, l’EID-Med continue à jouer un rôle important dans la mise en place et l’élaboration des stratégies de contrôle, des procédures et des modes opératoires. Ses activités dans le domaine de l’évaluation de méthodes alternatives ou complémentaires de la lutte biocide, dans le cadre de projets partenariaux qu’elle coordonne ou auxquels elle participe contribuent à maintenir son implication et à faire évoluer pro-activement sa propre stratégie.