Les Aedes (et Ochlerotatus) regroupe de nombreuses espèces sur notre littoral. Pendant des années, les systématiciens ont séparé ce genre Aedes en fonction des sous-genres (par exemple Ochlerotatus). Ils en sont aujourd’hui revenus et on peut ne parler que des Aedes. Les Ochlerotatus detritus, Oc. caspius et Oc . geniculatus d’hier sont donc les Aedes detritus, Aedes caspius et Ae geniculatus d’aujourd’hui.

Aedes caspius

Aedes caspius

C’est le moustique typique des zones humides salées à submersion temporaire du littoral. Il est reconnaissable à ses pattes ornées d’anneaux blancs, son abdomen avec des bandes transversales et une médiane blanches, et un thorax roux avec deux bandes longitudinales crèmes. Il se développe dans, des sansouires, scirpaies et joncaies, des canaux d’irrigations , des prés salés, mais aussi des rizières (lors des premières mises en eau) et diverses zones agricoles ou aménagées par l’homme comme les marais de chasse.

Il tolère très bien la salinité, mais se développe aussi dans des zones plus douces, en association avec Aedes vexans par exemple.

Les larves sont présentes de mars à octobre et les adultes d’avril à novembre selon les conditions. La diapause hivernale a lieu à l’état d’œuf.

Les adultes se nourrissent sur mammifères et ont une capacité de dispersion importante leur permettant de générer des nuisances éloignées de leurs gîtes de production. Ils sont actifs le jour et en début de nuit avec un pic marqué au couché et au lever du soleil.