L’EID Méditerranée, composée de 6 collectivités territoriales de niveaux différents (5 conseils départementaux et un conseil régional), qui la financent, est un syndicat mixte. Ce sont des élus désignés par ces collectivités qui ont en charge l’administration de l’établissement public, également doté d’un conseil de direction et accompagné par un conseil scientifique commun à tous les établissements et collectivités opérateurs publics de démoustication constituant l’agence nationale pour la démoustication (ADEGE).

Gouvernance

Un syndicat mixte administré par ses collectivités membres

L’EID Méditerranée, service public territorial

Constituée initialement par des Départements (conseils généraux, à l’époque) : Hérault, Gard et Bouches-du-Rhône en 1959, rejoints par l’Aude et les Pyrénées-Orientales en 1963, elle a intégré la Région Languedoc-Roussillon, qui a décidé son adhésion en 2007, formalisant ainsi sa contribution financière, intervenue de façon progressive dès 1975, au début de la cessation de la Mission Racine et du financement de l’État par son intermédiaire.

Du fait de l’adhésion de la Région Languedoc-Roussillon – engagement repris à son compte et poursuivi par la Région Occitanie, qui lui a succédé en 2016 –, l’EID Méditerranée est devenue un syndicat mixte.

Le Var en a été membre, au seul titre de la lutte antivectorielle, de 2012 à 2020.

Les communes adossées aux Départements

Les 220 communes constituant à ce jour sa « zone d’action », territoire sur lequel est réalisé le contrôle de la nuisance (identification et cartographie des gîtes larvaires en zones humides, surveillance et prospections, traitements, contrôles d’efficacité et évaluation environnementale) et/ou dont les populations situées dans l’aire de dispersion des espèces nuisantes bénéficient des opérations de l’EID, n’en sont pas partie intégrante. Fléchées par des arrêtés préfectoraux annuels, leur contribution financière à la démoustication dite « de confort » est toutefois obligatoire mais indirecte. Elle se fait auprès des Départements de leur ressort et sont plafonnées à 50 % de la contribution totale de ces derniers. Le taux et les critères servant à la fixation de leur montant sont établis souverainement par les conseils départementaux.