Lorsque le moustique-tigre est installé sur un territoire, en plus de la nuisance qu’il génère, il peut poser un problème sanitaire. En effet, il peut transmettre certaines maladies (vecteur potentiel), comme la dengue, le chikungunya ou Zika.

Contrôler – prospection

Enquêtes entomologiques

Les moustiques-tigres nés sur nos territoires sont vierges de toute infection : leur piqûre ne provoque au pire que quelques démangeaisons. Mais lorsqu’ils piquent une personne revenue de voyage dans la zone intertropicale, porteuse d’une des maladies qu’ils peuvent transmettre, ces moustiques-tigres peuvent ensuite – après les quelques jours nécessaires à leur infection – retransmettre ces maladies.

Aussi, pour éviter toute apparition de cas autochtones ou, a fortiori, le développement d’une épidémie, lorsqu’une personne revient de voyage en zones intertropicales et qu’elle est détectée porteuse d’une de ces maladies, une enquête entomologique est réalisée sur ses lieux de passage durant la période où le virus est présent dans son sang (on appelle cette période « virémie », d’une durée d’environ 7 jours) : les agents de l’EID-Med recherchent des traces de la présence de moustiques-tigres qui auraient pu piquer le patient et s’infecter à leur tour.

Si l’espèce est présente dans un rayon de 150 mètres autour du point de passage de la personne, un traitement dit de lutte antivectorielle sera effectué sur cette zone, afin de tuer les moustiques présents qui pourraient alors être en phase d’infection, avant qu’ils ne soient en capacité  de contaminer d’autres personnes. Ainsi, le risque d’apparition d’épidémie est maîtrisé avant de constituer un réel problème sanitaire, parce que la chaîne vectorielle a été brisée.