En cette période caniculaire, les moustiques les plus actifs sont les moustiques urbains. Plus abondants que les moustiques ruraux d’une façon générale, ils s’accommodent mieux des fortes chaleurs.
Hors agglomération, la principale origine de submersion des terres est l’irrigation, qui sans être exceptionnelle, domine cette période estivale pour compenser le déficit hydrique et les remontées de sel. Une légère remontée des eaux d’étangs et de la mer a provoqué quelques éclosions d’œufs et l’apparition de larves en très fortes densités. Le suivi des mises en eau et des éclosions larvaires par les services de l’EID est très assidu, car il faut peu de jours pour que les larves deviennent un moustique adulte et la plus petite surface, de par l’abondance de larves, peut produire beaucoup de moustiques.
500 ha ont été traités en zones humides, dont 10 % ce dimanche 29 juin ce qui a mobilisé des moyens aériens et quelques agents de l’EID. Le total 2025 est porté à plus de de 9 600 ha.
La nuisance du moucheron (Cératopogonidés) est toujours présente en ce mois de juin et se poursuivra probablement courant de la première décade de juillet.
En ville, sur le domaine public urbain, près de 3000 gîtes à eau stagnante ont été traités ces derniers jours, contre les larves de Culex pipiens. Pour 2025, ce sont plus de 12000 gîtes.