Les récentes mises en eau en zones humides ont déclenché l’éclosion de nombreuses générations de larves de moustiques ruraux, tels que l’espèce Aedes detritus. Malgré les traitements larvicides menés par l’EID Méditerranée, certains moustiques parviennent à maturité et à prendre leur envol.
Ainsi, certaines générations déclinent, d’autres prennent le relai quasiment immédiatement tant les mises en eau sont fréquentes et rapprochées.
Une fois à l’état adulte, poussés par les vents de mer, ces moustiques peuvent parcourir plusieurs kilomètres et atteindre l’intérieur des terres. Ces déplacements expliquent parfois leur présence dans des zones éloignées des marais.
À noter : sans les interventions régulières de l’EID, la gêne occasionnée par ces espèces de moustiques serait bien plus importante. Bien que non efficace à 100%, les traitements opérés permettent de maintenir les niveaux de population à un seuil bien inférieur à ce qu’il serait naturellement.
Dans ce contexte, les actions de lutte ne faiblissent pas : 830 hectares ont été traités la semaine dernière dont la moitié avec des moyens aériens et l’autre moitié en régie par les agents de l’EID. Les 5700 hectares traités depuis le début de l’année représentent plus de 80 % des superficies d’éclosions larvaires.
En ville dans la continuité, les éclosions larvaires des espèces urbaines croissent au fil du temps :
- Les premiers traitements sur le domaine public devraient intervenir prochainement.
- Dans le domaine privé, il convient de rester vigilants par des bonnes pratiques de gestion de l’eau, à la moindre précipitation.