Météo « moustiques »
24.06.2024 au 30.06.2024
Au cours de la semaine précédente :
Globalement les moustiques ont été peu ressentis ces derniers jours. Même si le niveau des populations d’Aedes spp avait baissé, on observe encore, lors des « captures », leur présence en dehors des zones agglomérées.
De nouvelles submersions sont survenues en zones humides, requérant des traitements. Mais les conditions pour traiter ont été compliquées et pas mal d’interventions ont dû être retardées.
Dans les secteurs soumis aux irrigations, l’activité se poursuit, à l’aide de tous les moyens aériens et terrestres.
Près de 640 hectares ont été traités, dont 6 % par drone. Le total 2024 s’élève à ce jour à plus de 22 200 hectares.
En secteurs urbanisés, les actions de lutte se poursuivent sur le domaine public contre Culex pipiens (près de 2 000 gîtes larvaires ont été traités).
Prévisions à compter du 24 juin :
De nouveaux risques de nuisance liée aux moustiques « ruraux » (issus de zones humides)sont à prévoir, particulièrement dans les Bouches-du-Rhône et dans les Pyrénées-Orientales.
Et de nouveaux traitements aériens sont à venir, suite à des irrigations.
Situation par département :
Bouches-du-Rhône : Suite aux précipitations conséquentes tombées particulièrement sur Berre-l’Étang, qui ont été conjuguées à des vents marins, comme à l’embouchure du Grand-Rhône, les éclosions larvaires ont été traitées, dans des conditions parfois ventées. Il en ressort des émergences d’Aedes caspius, en faibles proportions des densités initiales de larves, mais ces dernières étant très fortes à cette période de l’année, le résidu n’est pas négligeable et pourrait générer dans les prochains jours un risque de nuisance, notamment au niveau des hameaux de Berre-l’Étang et, principalement, à Port-Saint-Louis et à Salin-de-Giraud.
Gard : Peu de changement, on note une présence toujours assez légère des moustiques « ruraux », à l’exception de quelques sites naturels ou agricoles où la nuisance parfois sensible est en cours d’atténuation. Avec le retour de la chaleur, les pratiques d’irrigations sont plus actives dans les prés pâturés, notamment à Saint-Laurent-d’Aigouze, Vauvert, Saint-Gilles et Bellegarde. Près de 70 hectares ont été traités la semaine dernière, avec des moyens aériens. Plusieurs parcelles sont programmées pour des traitements par drone, en ce début de semaine, notamment à la périphérie de Saint-Gilles (quartier des Aires) et non loin d’Aigues-Mortes (Canavérier). Les irrigations ont également cours en limite de la zone d’action de l’EID et des émergences d’Aedes caspius pourraient impacter la protection de la commune de Saint-Gilles, en particulier.
Hérault Est / Hérault Ouest : Une possibilité existe de ressentir quelques moustiques adultes résiduels (Aedes caspius ou Aedes detritus) au niveau du littoral, en secteurs non agglomérés, ainsi que, ponctuellement, dans quelques secteurs urbanisés, comme à Marseillan. Mais dans les jours à venir, les nuisances pouvant être ressenties localement en secteurs urbanisées devraient être imputables majoritairement aux moustiques « urbains », notamment les moustiques-tigres.
Aude : Les évaluations démontrent une présence faible d’Aedes caspius et detritus hors zones agglomérées, avec un ressenti lui-même faible voire nul. De nouvelles submersion par la mer ont provoqué des éclosions dans les zones humides périphériques des étangs de Gruissan, de Leucate et de Bages, avec des traitements perturbés à cause du vent. Des contrôles sont en cours. Un risque de nuisance est possible à Fitou dans les prochains jours. Par ailleurs, d’importantes irrigations sont en cours au niveau des prairies de fauches, à proximité de l’embouchure de l’Aude. Des moustiques résiduels se font sentir au sud de l’étang. Des traitements, notamment par drone, ont été réalisés sur des vignes, pour plus de 38 hectares cumulés.
Pyrénées-Orientales : Les conditions météorologiques de la semaine dernière n’ont pas laissé apparaitre de nuisances. Par contre, les dernières larves apparues suite aux fluctuations des niveaux des plans d’eau, notamment sur l’étang de Salses, ont requis des traitements, qui, toutefois, n’ont pas pu être réalisés en totalité, en raison du renforcement de la Tramontane. Un risque de nuisance est possible à Salses-le-Château. Sur le Bourdigou, à Torreilles, les fluctuations sont permanentes, avec des traitements nécessaires au niveau de la partie sud. La fermeture du grau ne permet pas un assèchement de cette zone, ce qui d’ordinaire est habituel en cette saison.
