Les bulletins opérationnels sont la résultante des constats de terrain (prospections). En fonction des conditions de mise en eau des zones humides littorales, il est possible d’extrapoler le risque de nuisances potentielles imputables aux moustiques issus de ces milieux naturels. Les relevés effectués permettent ensuite de caractériser ces nuisances ressenties dans les zones agglomérées situées dans l’emprise de la dispersion des insectes piqueurs.

 

Météo « moustiques »

 

23.06.2025 au 29.06.2025

 

 

Les populations d’Aedes caspius restent faibles d’une façon générale, mais la pression des mises en eau particulièrement celles d’origine artificielles est intense et requiert une grande vigilance de la part des services de l’EID pour tendre vers l’exhaustivité. En cette période de développement larvaire rapide très rapide et de densités fortes, une situation peut vite évoluer.

475 ha traités cette semaine écoulée dont 192 ha par avion et 84 ha par hélicoptère, le reste en régie interne. Ces traitements portent le total des superficies traitées en 2025 à plus de 9 120 ha.

Nuisance importante également de Cératopogonidés (moucherons) sur le littoral, fortement ressentie à certains endroits.

Les moustiques urbains profitent des belles conditions actuelles. Sur le domaine public, les traitements s’enchainent.

En ville, c’est le moustique-tigre qui est le plus nuisant.

 

Prévisions à compter du 23 juin 2025

 

Pas de nouveaux risques liés aux moustiques ruraux à ce jour.

L’activité se poursuit au rythme estival classique, à la fois caractérisé par les irrigations et par le travail sur le domaine public urbain.

 

 

 

Bouches-du-Rhône

On observe une nuisance résiduelle moyenne (Aedes caspius) venant des prairies d’irrigation dans les quartiers sud de Salon-De-Provence, ainsi que la présence plutôt faible de moustiques au niveau de l’embouchure du Grand-Rhône. 43 ha ont été traités, 36 ha en avion et 7 ha au sol sur des éclosions issues à part égale du coup de mer (Port-Saint-Louis-du-Rhône) et irrigations (Salins-de-Giraud, Salon…). Pour les jours à venir, on reste dans la continuité, pas de nouveau risque de nuisance.

Gard

Les superficies d’éclosions larvaires issues des irrigations prépondèrent en ce mois de juin : 120ha ont été traités, 106 ha en aérien et le reste en terrestre. Peu de nuisance ressentie, hormis sur le secteur nord de Saint-Gilles (prairies de fauche des manades Aubanel et Fare) où il subsiste des moustiques adultes résiduels malgré les multiples traitements sur ces sites. On observe également des irrigations hors zone surveillée, juste de l’autre côté du petit Rhône (hameau de Saliers). La migration de cette population de moustiques qui se déplace le long de la ripisylve du petit Rhône vient impacter également Saint Gilles et prolonge le risque de nuisance.

Hérault

Le niveau des populations de moustiques Aedes ruraux demeure faible. Même si aucune nouvelle émergence de moustiques adultes ruraux n’a été constatée dans les zones humides naturelles, il peut arriver que quelques piqûres soient ressenties de manière sporadique, en particulier en dehors des zones agglomérées, en fonction des conditions météorologiques. 23 ha traités. Le cycle d’irrigation se poursuit. Pas de nouveau risque à venir.

Aude

Les évaluations et retours terrains conduits au long de la semaine écoulée ne traduisent pas de présence significative de moustiques, mais en cette période de fortes températures, l’évolution de situation peut aller très vite d’autant que des irrigations sont en cours et que les eaux stagnantes produisent également des moustiques. Une situation de nuisance signalée à Fleury d’Aude fera l’objet de diagnostic. Plus de 200 ha traités dont 75 % en régie interne. Les irrigations font l’objet d’un contrôle qui tend à être exhaustif mais le risque n’est pas de zéro en cette période où le développement larvaire est le plus court de l’année. En ville, le contrôle des avaloirs pluviaux se poursuit.

Pyrénées-Orientales

84 ha traités par avion sur les zones humides des communes de Salses-le-Château. Ce traitement anti-larvaire a été effectué sur des densités larvaires très importantes avec une faible hauteur d’eau. Lors des évaluations in situ, on observe des moustiques adultes au niveau de la Sagne d’Opoul (Salses-le-Château) qui risquent de provoquer une nuisance sur la zone urbanisée de la commune. Poursuite des traitements d’avaloirs sur Perpignan et les communes environnantes.

 

 

Risque de nuisance semaine du 23 juin sur la zone d'action  23/06/2025 - 29/06/2025