Météo « moustiques »

Au cours de la semaine précédente :

Les nuisances liées aux moustiques des marais Aedes caspius, survenues localement en début de semaine, se sont atténuées au fil des jours.
L’activité opérationnelle est concentrée autour des mises en eaux du fait d’irrigations et les remontées des étangs.

440 hectares ont ainsi été traités jusqu’au samedi 17 août où 3 agents ont ainsi été mobilisés dans les Bouches-du-Rhône et sur le site de l’aérodrome de Candillargues en sus du prestataire avion. Le total 2024 s’élève à près de 26 000 hectares.

Sur le domaine public urbain, les traitements larvicides concernent à ce jour plus de 40 000 gites.
En ville, revigoré par ces derniers orages, le moustique-tigre sévit.

Prévisions à compter du 19 août :

Des nuisances résiduelles (Aedes caspius) de la semaine écoulée peuvent perdurer, à certains endroits, sous l’effet de l’accalmie du vent. Les évaluations ne démontrent pas de nouveaux risques pour les prochains jours.

Situation par département :

Bouches-du-Rhône : 190 ha de zones humides ont été traités par voies aériennes et terrestres. Traitements prolongés jusqu’au samedi 17 août, suite aux coups de mer et précipitations enregistrés sur la journée du 15 août. A ces mises en eau naturelles, se rajoutent quelques irrigations sur le domaine de Bois François à Port-Saint-Louis et sur le secteur de Paulet à Salin-de-Giraud.
La nuisance sur la commune de Marignane, due à une mise en eau artificielle et intempestive, n’atteint pas vraiment les quartiers les plus proches de la zone humide, à savoir l’Esteou et les Beugons. Les moustiques adultes sont, en grande majorité, cantonnés sur leur lieu d’émergence. Mais le risque reste significatif en cas de tombée du mistral. Ailleurs, l’évaluation de la nuisance reste inchangée sur l’ensemble de notre zone d’action avec une nuisance faible en zone urbaine de Port-Saint-Louis et Salin de Giraud. Nuisances localisées dues au moustique-tigre en zones urbaines.

Gard : Peu de changement par rapport à la semaine précédente : quelques nuisances résiduelles localisées du fait d’irrigation en vue de l’ouverture de la chasse sur la plaine de Beaucaire et de Bellegarde. Le contrôle dans l’ensemble est satisfaisant. Une 20ène d’hectares a été traitées cette semaine, dont 14 ha par drone. Les irrigations continuent dans le nord du territoire. Le passage orageux prévue en fin de semaine dernière n’a eu aucune conséquence (7 mm en moyenne sur le territoire), le vent du nord et nord-ouest assez fort est prévu toute la semaine, entrainant des perturbations sur l’activité opérationnelle. Le moustique-tigre reste actif en zone urbaine.

Hérault Est / Hérault Ouest : Peu de répit sur le front des irrigations, notamment du fait la pratique de la chasse. Des interventions terrestres et aériennes ont été nécessaires sur près d’une centaine d’hectares. Cependant, la forte tramontane, qui a persisté tout au long de la semaine, a influencé sur les interventions. A Palavas, le ressenti vif au départ de la nuisance (Aedes caspius), du fait d’une rupture de canalisation, a été amoindri ces derniers jours venteux (notamment au niveau de la plage de Villeneuve-lès-Maguelone). Le risque reste toujours présent néanmoins, lorsque le vent tombera. En ville, les principales nuisances ressenties restent imputables à Aedes albopictus.

Aude : Plus de 130 ha traités en zones humides par tous les moyens terrestres et par drone. Sur le littoral, on observe lors des captures, un niveau des populations de moustiques issus des zones humides très bas en cette période estivale. C’est dans les plaines irriguées (Etang de Marseillette, Plaine de Coursan), que le niveau des populations d’Aedes caspius est monté d’un cran provoquant localement des nuisances résiduelles. À l’origine, l’inévitable cumul suite aux multiples et successives mises en eau des vignes et des vergers. Malgré un contrôle assidu, reposant sur une panoplie de moyens complète (Avion, drone, quad, chenillé, 4×4 et pulvérisateur), mais qui ne saurait être exhaustif dans ce type de contexte (accès pas toujours possible, impraticabilité des sols, couvert arborescent), des émergences de moustiques adultes se produisent au rythme des submersions. En ville, le contrôle se poursuit sur le domaine public. Aedes albopictus, même s’il peut être moins ressenti à cause du vent est toujours bien présent.

Pyrénées-Orientales : En début de semaine passée, sous l’influence d’un niveau marin élevé, des surfaces de zones humides de l’étang de Salses ont été submergées sur les Grandes Sagnes, la Sagne d’Opoul et la Sagne Saint-Jean. La tramontane a ensuite favorisé l’exondation de ces marais et certaines sansouires ont dû être traitées au moyen d’engins chenillés sur un peu plus de 7 ha. Dans le domaine public urbain, les traitements des réseaux d’eaux pluviales se poursuivent notamment sur Perpignan et les villages alentours. Se ressent la nuisance d’Aedes albopictus en zones urbanisées y compris à l’intérieur.