Les bulletins opérationnels sont la résultante des constats de terrain (prospections). En fonction des conditions de mise en eau des zones humides littorales, il est possible d’extrapoler le risque de nuisances potentielles imputables aux moustiques issus de ces milieux naturels. Les relevés effectués permettent ensuite de caractériser ces nuisances ressenties dans les zones agglomérées situées dans l’emprise de la dispersion des insectes piqueurs.
Météo « moustiques »
Le niveau des populations d’Aedes issus des zones humides reste faible dans l’ensemble. Les mises en eau s’orientent essentiellement vers les irrigations même si un léger coup de mer a fait remonter les niveaux d’eau en bordure de certains étangs. Plus de 280 ha ont été traités portant la superficie traitée en 2025 à plus 8 600 ha.
Les Cératopogonidés (moucherons) sont bien présents à certains endroits du littoral particulièrement au niveau des prés humides, vasières et sols limono-sableux. Sur le domaine public urbain, ce sont plus de 7 500 gîtes à eau stagnante traités contre les larves de Culex pipiens. Les principales nuisances ressenties en ville sont à mettre à l’actif des moustiques-tigres.
La semaine à venir s’inscrit dans la continuité tant en termes de risques de nuisance que d’activités de prospections et de traitements.
On observe quelques moustiques ruraux ici et là comme à Salon-de-Provence au niveau des secteurs irrigués. 75 hectares ont été traités dont 53 ha par avion. Le vent de secteur nord souffle fort en ce début de semaine ce qui fait descendre les niveaux d’eau. L’activité se concentre sur le suivi des irrigations.
Quelques moustiques ruraux observés en dehors des zones urbaines comme à Saint-Gilles et à Bellegarde, secteurs irrigués, avec possiblement lors des conditions clémentes des débordements dans les quartiers périphériques. 31 hectares traités en zones humides. Les irrigations continuent sur les secteurs de Saint -Gilles et de Bellegarde.
Quelques foyers résiduels d’Aedes ruraux peuvent subsister encore en dehors des zones agglomérées, notamment au niveau des gîtes de repos, mais leur présence reste très limitée, avec un ressenti nul à faible. Des traitements larvicides ont été réalisés sur 83 hectares cumulés. En zone urbaine, les nuisances susceptibles d’être perçues dans les prochains jours devraient être essentiellement liées à la présence de moustiques urbains. Le moucheron est quant à lui bien présent en certains points du littoral.
90 hectares traités en régie interne. On observe sur l’étang de Marseillette (commune de Puichéric) les premiers moustiques résiduels (mais en faible quantité pour le moment) car les mises en eau ont démarré tardivement au regard des autres années, mais battent leur plein y compris sur la plaine viticole de Coursan et les prairies de l’embouchure de l’Aude. Quad, drone, 4×4 lance et pulvérisateurs sont les moyens requis pour ces traitements. Une remontée d’étangs ouverts à la mer (Bages, Gruissan) est constatée depuis fin de semaine dernière et la caractérisation des éclosions indiquera la suite à donner en matière de traitement. En ville, la prospection des avaloirs pluviaux va donner lieu à des traitements.
Sur les bordures de l’étang de Canet, on observe en soirée la présence résiduelle de quelques moustiques adultes, Aedes detritus, notamment sur les communes de Saint-Nazaire et de Canet-en-Roussillon. Sur le pourtour de l’étang de Salses, on observe des moustiques adultes au niveau de la Sagne d’Opoul qui risquent de se déplacer vers le village dans les prochains jours après la Tramontane. 3 hectares traités en zones humides. On enregistre de nouvelles éclosions larvaires dans les zones humides de Salses, qui vont nécessiter un traitement par avion. Le traitement des avaloirs d’eau pluviale sur le domaine public de Perpignan et des communes environnantes se poursuit contre les larves de Culex pipiens.
