Les bulletins opérationnels sont la résultante des constats de terrain (prospections). En fonction des conditions de mise en eau des zones humides littorales, il est possible d’extrapoler le risque de nuisances potentielles imputables aux moustiques issus de ces milieux naturels. Les relevés effectués permettent ensuite de caractériser ces nuisances ressenties dans les zones agglomérées situées dans l’emprise de la dispersion des insectes piqueurs.
Météo « moustiques »
Les populations d’Aedes issus des zones humides sont globalement faibles et peu ressenties malgré des conditions météorologiques plutôt clémentes, à l’exception de quelques situations localisées dans les Bouches-du Rhône.
Pour le moment les niveaux d’eau dans les zones humides littorales propices aux Aedes spp et soumises aux mises en eau naturelles sont assez bas.
Même si l’activité de contrôle de la nuisance est caractérisée par son irrégularité d’une année et d’une saison à l’autre, en moyenne ce sont plus de 1500 ha de zones humides qui sont traitées lors de la première quinzaine du mois d’octobre.
Avec seulement une soixantaine d’hectares traités depuis le 1 octobre, 2025 s’affiche comme une année particulièrement basse avec au total depuis le début d’année un peu plus de 16 600 ha traités.
Sous l’effet de conditions favorables en termes de températures diurnes et de force de vents, le moustique-tigre (Aedes albopictus) sévit encore en zones habitées.
Peu de changement à prévoir ces prochains jours en l’attente d’une perturbation qui pourrait survenir lors de la dernière décade d’octobre.
La vigilance reste de mise concernant la gestion de l’eau vis-à-vis du moustique-tigre.
On observe, sans risque avéré de débordement en zone urbaine, une nuisance sur le territoire d’Arles (hauteurs de Fontvieille et route de Barbegal) essentiellement due aux éclosions larvaires après des pluies localisées en limite extérieure des zones contrôlées (est de Pont de Crau, Raphèle, Fontvieille et marais de Coste basse).
Une nuisance importante d’Aedes albopictus persiste en journée, plus marquée en fin d’après-midi.
Quelques moustiques adultes, Aedes caspius, ont été ressentis à Port-Camargue (Grau-du-Roi) en soirée par temps doux et peu venté. Pas de nouveaux risques (Aedes ruraux) à prévoir en zones urbaines pour les prochains jours.
Aucune nouvelle émergence de moustiques adultes adultes n’a été observée dans les zones humides naturelles. Si les populations résiduelles d’Aedes spp. demeurent globalement faibles, quelques femelles récalcitrantes peuvent encore être détectées ponctuellement, notamment en périphérie des zones agglomérées, en fonction des conditions météorologiques. En milieu urbain, les moustiques-tigres sont à l’origine de gênes perceptibles.
Lors des après-midis doux, la présence de quelques Aedes ruraux résiduels est observée en dehors des zones urbanisées sur le littoral, sans risque particulier pour les zones urbaines. Les submersions d’origine naturelle sont peu nombreuses en ce début du mois d’octobre. Le moustique-tigre quant à lui gêne encore par sa piqûre.
Pas de nuisance constatée sur les communes bordant les zones humides, où les niveaux d’eau demeurent bas pour la saison. En revanche, en milieu urbain, les températures plus hautes que les normales saisonnières enregistrées ces derniers jours favorisent la gêne occasionnée par Aedes albopictus.
