Bulletin opérationnel

Au cours de la semaine du 7 juin 2021 :

En cette période caniculaire, l’agressivité des moustiques « ruraux » se réduit aux instants qui précèdent le coucher du soleil ou à ceux qui suivent le lever du jour, soit quelques minutes au total. Le niveau des populations de ces moustiques est faible à nul et, globalement, ils sont peu ressentis.

170 hectares de zones humides ont été traités par voie aérienne (25 %) et par voie terrestre (75 %), portant le cumul de l’année à un peu plus de 9 000 hectares.

Mais cette période est favorable à d’autres nuisances biologiques, comme celles provoquées par des moucherons (cératopogonidés) ou par l’abondance de chironomes, selon les  endroits.

En ville, la période est également très propice aux moustiques urbains, notamment le moustique-tigre (Aedes albopictus).

Les actions de lutte conduites sur le domaine public contre les larves de Culex pipiens, autre espèce sévissant en milieux urbanisés, totalisent plus de 600 gîtes (soit un cumul de 24 350 en 2021).

À compter du 14 juin 2021 :

La montée en puissance du moustique-tigre se poursuit avec l’élévation des températures et l’arrosage voire quelques averses ici et là.

Hors agglomération, l’intensité des mises en eau artificielles (irrigations) monte crescendo et donne lieu à de multiples interventions.

Pas de nouveau risque lié aux moustiques « ruraux » identifié à ce jour.

La météo reste favorable à d’autres diptères, parfois amalgamés avec les moustiques.

Situation par département :

• Bouches-du-Rhône : Quelques moustiques « ruraux » adultes ont été observés au lever du jour et au coucher du soleil. 40 hectares de terres irriguées ont été traités par moyen terrestre à l’embouchure du Rhône plus un traitement par avion au niveau des Salins de Berre sur une superficie légèrement supérieure. Pas de nuisance particulière mais une très grosse éclosion de chironomes a été enregistrée sur le Bolmon (Marignane et Châteauneuf-lès-Martigues).
• Gard : Le ressenti de nuisance lié aux moustiques ruraux est quasi nul partout, à l’exception des milieux irrigués, en limite de zone d’intervention (Brasinvert, Peccais-Calvière…) et quelques parcelles difficilement accessibles, près de Bellegarde. Les irrigations se poursuivent sur la basse plaine de Beaucaire, nécessitant quelques traitements, mais sans risques à ce jour pour les zones urbaines.
• Hérault : Excepté, peut-être, quelques situations isolées, à ce jour, rien ne laisse paraître un risque de nuisance significatif inhérent aux moustiques « ruraux ». Les cératos (moucherons), présents en certains points de la zone d’action de l’EID-Med, pourraient bien jouer les trouble-fêtes, tout comme certains essaims de chironomes. En ville, la présence du moustique-tigre s’intensifie.
• Aude : La situation en termes de contrôle de la nuisance liée aux moustiques communs issus des zones humides est au beau fixe, en cette belle période. La vigilance des équipes sur le terrain est élevée dans les secteurs irrigués et en ville, où le Culex pipiens crée des situations de nuisance isolées. Pas de nouveau risque pour les prochains jours s’agissant des moustiques « ruraux », on observe à certains endroits la présence de moucherons.
• Pyrénées-Orientales : Il n’y a pas eu de mise en eau des marais temporaires cette semaine, et aucun niveau notable de présence de moustiques « ruraux » adultes n’a été constaté. Les traitements urbains des avaloirs, sur le domaine public, contre le Culex pipiens, se poursuivent dans les communes de la zone d’action. Les moustiques urbains, très favorisés par la chaleur actuelle, occasionnent des nuisances : à l’hôpital de Perpignan (moustique-tigre) ou à Argelès-sur-Mer (Culex pipiens), par exemple. Sur certains territoires, on constate la présence de moucherons (cératos).