Bulletin opérationnel

04.10.2021 au 10.10.2021

Au cours de la semaine du 4 octobre 2021 :

Les moustiques « ruraux » sont en fin de cycle mais encore présents, hors des zones agglomérées, notamment Aedes detritus, qui perdure au gré des belles journées, particulièrement lorsque le vent tombe et que la nébulosité est importante.

Quant au moustique-tigre, il est également encore présent, en ville, tout au long de la journée et, parfois, s’invite à l’intérieur, un peu plus tard.

Près de 600 hectares ont été traités en zones humides, jusqu’à samedi 9 septembre. À ce jour, le cumul annuel des superficies traitées s’élève à 21 500 hectares, contre plus de 22 800 hectares en 2020 à pareille époque.

Sur le domaine public urbain, 65 000 gîtes ont été traités contre les larves de Culex pipiens.

À compter du 11 octobre 2021 :

Comme les jours précédents, le vent annihilera les velléités des moustiques en général mais dès qu’il tombera, des nuisances, surtout causées par le moustique-tigre, pourront être ressenties intra muros. En zones humides, l’EID Méditerranée poursuit et poursuivra activement ses actions de lutte.

En secteurs urbanisés, les points d’eau nécessitent toujours une vigilance soutenue, afin d’éviter le développement de moustiques-tigres : par exemple, dans les cimetières, en cette période proche de la Toussaint, le sable, entre autres, peut être une solution dans les coupelles sous les pots de fleurs, afin d’éviter le développement de larves de moustiques-tigres. Il faut aussi penser à couvrir ou grillager hermétiquement, avec des toiles moustiquaires très fines, les récupérateurs d’eaux de pluie à ciel ouvert. Voir : www.moustiquetigre.org

Situation par département :

  • Bouches-du-Rhône : Aedes caspius est moyennement présent sur les territoires précédemment identifiés comme touchés, comme Port-Saint-Louis-du-Rhône, Marignane…, mais le ressenti a été diminué par le vent de secteur nord. Dans les prochains jours, la « décrue » va se poursuivre. Les nouvelles éclosions larvaires provoquées en zones humides par les mouvements du Rhône – mer et les précipitations sont en cours de caractérisation et de traitements ciblés, comme le 9 octobre autour de l’étang de Berre.
  • Gard : La nuisance « rurale » est en régression partout, jusqu’à devenir négligeable, sauf en limite des zones non démoustiquées. À proximité des zones urbaines comme en milieu naturel, quelques Aedes caspius sont toujours présents, mais les conditions de vent et de températures évitent, généralement, que cette présence se traduise par une forte gêne. En secteurs urbanisés, le moustique-tigre demeure présent et modérément gênant. Les éclosions d’Aedes caspius et d’Aedes detritus relevées en première intention sur plus de 200 hectares, consécutivement aux pluies du 3 octobre, sont suivies et traitées au sol en priorisant les secteurs les plus proches des villes. Quant aux interventions aériennes, elles sont pour le moment contraintes par le vent de nord.
  • Hérault : Au gré de belles journées, des nuisances résiduelles localisées pourraient être ressenties en zones non agglomérées, au niveau du littoral (étangs de l’Or et de Thau). Mais c’est le moustique-tigre qui génère aujourd’hui le plus d’inconfort en zones urbaines.
  • Aude : Hors zones agglomérées, les Aedes des marais sont en régression mais encore présents en fonction des belles journées, comme à Gruissan. En ville, la nuisance est imputable au moustique-tigre, encore bien présent, comme cela a été observé le dernier week-end, avec une tendance à entrer à l’intérieur des bâtiments.
  • Pyrénées-Orientales : De légères remontées d’étangs ont été observées à Salses et à Canet, au niveau de la commune de Saint-Nazaire. Un traitement par avion prévu le 8 octobre a dû être décalé à samedi 9 octobre. Une nuisance résiduelle perdure sur cette commune et impacte les communes environnantes. Sur le pourtour de l’étang de Salses, où le niveau d’eau est plus important, les résultats sont meilleurs.

Météo "moustiques"   04/10/2021 - 10/10/2021