Météo « moustiques »
04.03.2024 au 10.03.2024
Situation semaine précédente (du 26 février au 3 mars) :
Quelques précipitations sont tombées ces derniers jours, dans les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales notamment.
Les températures restent fraîches, celles de l’eau sont inférieures à 10° à 9 heures, et les évolutions larvaires sont assez lentes.
Sur 1 980 hectares de zones humides où des larves de moustiques nuisants ont été collectées, 1 180 ont été traités depuis le début d’année à ce jour, principalement suite à des vents marins. 56 % des traitements ont été effectués par avion. La superficie « 2024 » représente la moitié des superficies traitées en moyenne des 5 dernières années en janvier et en février.
Sur près de 170 hectares dernièrement « positifs » (présence de larves de moustiques), une cinquantaine d’hectares de zones humides ont déjà été traités par voie terrestre au cours de la semaine du 26 février, particulièrement dans les Bouches-du-Rhône.
Peu d’émergences de moustiques Aedes detritus adultes ont été constatées jusqu’alors.
Prévisions pour la semaine du 4 mars :
Les dernières mises en eau occasionneront de nouvelles prospections.
Une tendance aux vents de terre est prévue pour la première moitié de la semaine, puis, à compter de jeudi, le vent se tourne à la mer, mais cette situation ne devrait pas durer très longtemps.
Il n’y a pas de nouveau risque de nuisance dans les prochains jours.
Situation par département :
Cartes de risque de nuisance à venir disponibles pour chaque département.
Bouches-du-Rhône : Pas de nuisance notable due aux moustiques n’a été ressenties dans les différentes zones agglomérées. Quelques moustiques « ruraux » ont été identifiés à Arles et à Port-Saint-Louis-du-Rhône. De nouvelles larves d’Aedes detritus sont apparues, suite aux derniers précipitations (jusqu’à 30 mm) et coups de mer, qui vont nécessiter des traitements sur les communes de Martigues, Marignane, Châteauneuf et Berre, ainsi qu’à l’embouchure du Grand-Rhône.
Gard : Aucune nuisance ni risque lié à Aedes detritus ne sont à signaler sur l’ensemble de la zone d’action. Mais une longue période de sécheresse a pris fin le week-end dernier, avec des précipitations assez importantes dans le sud du Gard. Du Grau-du-Roi à Beaucaire, on a relevé entre 50 et 60 mm de pluie. Toutes les zones humides se sont remplies. Les investigations se poursuivent et quelques traitements sont envisagés.
Hérault Est / Hérault Ouest : Compte-tenu des conditions météorologiques, à ce jour rien ne laisse paraître un risque de nuisance significatif dû aux Aedes detritus, excepté peut-être une ou deux situations, comme au bois des Aresquiers, à Frontignan. Des prospections larvaires sont également en cours en zones humides.
Aude : Des éclosions larvaires d’Aedes « ruraux » sont survenues suite à des vents marins en zones humides littorales et ont été traitées par voies terrestres et aériennes, avec des résultats satisfaisants. Si quelques Aedes detritus ont pu émerger, ils ne sauraient être ressentis en zones urbaines. Les prévisions en matière de risque de nuisance sont au beau fixe pour les prochains jours.
Pyrénées-Orientales : Les niveaux d’eau dans les zones humides sont particulièrement bas et des parcelles habituellement en eau à cette période sont sèches. On constate néanmoins l’apparition de larves d’Aedes « ruraux » après les 20 mm de précipitations tombés dans de petites parcelles, mais avec de faibles densités sur le pourtour de l’étang de Salses et dans un réseau de fossés sur la commune de Saint-Hippolyte. Autour de l’étang de Canet-en-Roussillon, même situation, avec quelques parcelles à suivre, notamment après l’épisode de Tramontane.