Bulletin opérationnel
23.05.2022 au 29.05.2022
Au cours de la semaine du 23 mai 2022 :
La présence résiduelle des moustiques « ruraux » s’estompe, atténuée par les vents de terre. Hors agglomérations, la problématique actuelle se limite aux mises en eaux artificielles, qui ont provoqué des éclosions d’œufs et donc l’apparition de larves d’Aedes caspius sur plus plusieurs dizaines d’hectares.
Après l’analyse de chaque situation de prospection, plus de 220 hectares cumulés ont été traités, tous moyens confondus, portant le total 2022, à ce jour, à 11 500 ha, en dessous de la moyenne des 5 dernières années (13 500 ha) mais au-dessus du minimum enregistré à pareille date en 2021 (8 800 ha).
Les moucherons ont aussi profité des conditions humides des dernières semaines et certaines situations isolées sont observées sur le littoral.
Quant au moustique-tigre, il se montre de plus en plus présent en zones urbanisées.
À compter du 30 mai 2022 :
Au niveau des territoires identifiés sur les cartes, des nuisances (Aedes spp) pourraient être ressenties, surtout en fin de journée, principalement dans les zones naturelles ou les secteurs irrigués.
Situation par département :
- Bouches-du-Rhône : Sur les territoires situés à l’embouchure du Grand-Rhône, les traitements aériens ont été réalisés sur des rizières (48ha) et des marais de chasse (9ha) sauf le marais de la caisse d’épargne (9ha) qui se met en eau lorsque le niveau du canal de Faraman s’élève. Ces traitements ont été complétés au sol (18ha). La situation liée à la nuisance par les moustiques ruraux reste inchangée avec quelques piqûres le soir lorsque les conditions météos sont favorables.
- Gard : on note une absence de moustiques sur toute la partie littorale. Par contre, les Arabis causent une nuisance localement forte. Les situations préoccupantes sur le plateau de Montcalm et sur Bellegarde sont en cours de résorption, avec le temps et l’aide du vent du nord, soutenu depuis quelques jours. Néanmoins, les mises en eaux artificielles à Saint-Gilles / Bellegarde / Beaucaire sont entrées dans une phase active, notamment du fait de la sécheresse persistante. Elles ont pour conséquence, malgré les traitements, d’entretenir une nuisance régulière à Aedes caspius, parfois très gênante aux heures d’activité du moustique, le matin et le soir. De même, le moustique-tigre est désormais bien présent et gênant auprès des habitations.
- Hérault : Même si par endroits la situation peut rester encore piquante, on constate peu à peu une diminution des populations de moustiques Aedes detritus et Aedes caspius sur l’ensemble de la zone d’action de l’EID. Dabs les prochains jours, les irrigations proches de l’embouchure de l’Aude vont certainement s’intensifier. En secteurs urbanisés, les nuisances pouvant être ressenties localement devraient être majoritairement imputables aux moustiques-tigres.
- Aude : Globalement, le niveau des populations de moustiques Aedes caspius et Aedes detritus décline progressivement. Il n’ y a pas, au niveau des zones humides naturelles, de nouvelles émergences de moustiques adultes. Néanmoins, le temps plus variable sera profitable aux femelles résiduelles et récalcitrantes et quelques piqûres pourront être ressenties, principalement en dehors des zones agglomérées. Les irrigations sont en cours sur les plaines de Marseillette et de Coursan et génèrent des traitements terrestres mécanisés, principalement par quads. En ville, les moustiques-tigres sont de plus en plus perceptibles.
- Pyrénées-Orientales : Après la période de Tramontane, on observe un assèchement de l’ensemble des zones humides. Néanmoins, à Saint-Nazaire, des captures itinérantes permettent d’observer une nuisance due à Aedes caspius, dans le marais, due à des mises en eaux intempestives. Cette nuisance est observée de manière diffuse au sud-est et au sud-ouest du village.