Bulletin opérationnel

Au cours de la semaine du 10 mai 2021 :

Le niveau des populations de moustiques ruraux a augmenté, ces derniers jours, à certains endroits, suite aux densités larvaires et aux superficies positives importantes. Bien que les traitements aient été d’une efficacité globale satisfaisante, des larves en ont réchappé. Mais le ressenti de nuisance reste, pour le moment, assez faible en zones urbaines.

Des traitements ont été réalisés, notamment dans le Montpelliérais et à l’embouchure du Grand-Rhône, sur 1 000 hectares de zones humides, dont 88 % en aérien.

Le total 2021 s’élève désormais à plus de 8 500 hectares, soit une superficie cumulée inférieure à la moyenne des 5 dernières années, qui s’élève à 12 500 hectares à pareille date.

À compter du 17 mai 2021 :

Aux émergences déjà observées dans certains lieux pourraient s’en ajouter d’autres, augmentant en cela, d’ici la fin de semaine, lorsque le vent tombera, le risque de nuisance liée aux Aedes caspius en zones humides.

Sur le domaine public urbain, le travail va véritablement démarrer dans les prochains jours.

Situation par département :

• Bouches-du-Rhône : À ce jour, l’évaluation de la nuisance liée aux espèces rurales est rendue difficile en raison du vent. Cette nuisance reste faible à moyenne sur certains secteurs de l’embouchure du Grand-Rhône. Cependant, suite aux pluies successives et à la crue du Rhône, qui a immergé les parties hautes des marais temporaires, les surfaces d’éclosions larvaires sont encore importantes, avec des densités maximales par endroit. Les traitements (250 hectares traités par hélicoptère et avion, les 15 et 16 mai) seront finalisés cette semaine. Le risque de nuisance pourrait augmenter en fin de semaine à Port-Saint-Louis et à Salin-de-Giraud.
• Gard : Pas de nuisance avérée ressentie en ville mais un risque élevé dû à Aedes caspius, lorsque les conditions climatiques seront clémentes sur Saint-Gilles et Bellegarde, moyen sur Le Grau-du-Roi, Aigues-Mortes, Saint-Laurent d’Aigouze, Le Cailar et Vauvert. En dehors des agglomérations, les situations où les moustiques ruraux sont le plus présents sont observées à Bosquet-Calvière (Saint-Laurent d’Aigouze, Montcalm (Vauvert), Espeyran (Saint-Gilles).
• Hérault : Suite aux précipitations (100 mm relevés près de Montpellier), quelques moustiques adultes résiduels du genre Aedes ont été observés par endroits, notamment là où les fossés sont souvent inaccessibles et le couvert végétal très dense. Les nuisances qu’ils pourraient générer seront rythmées par les conditions climatiques. Pour les prochains jours, on peut craindre un risque de nuisances résiduelles lorsque le beau temps prédominera sur certains territoires, comme Vendres, Vias, Portiragnes, Marseillan, ou autour de l’étang de l’Or… Ce risque se situe particulièrement en dehors des zones agglomérées, même si on ne peut exclure un débordement dans les quartiers périphériques.
• Aude : On observe en dehors des zones agglomérées la présence de quelques moustiques Aedes caspius adultes, résiduels, ici et là sur l’étang de Marseillette et sur les territoires de Narbonne et de Lapalme, mais sans risque de nuisance dans les zones agglomérées, durant les prochains jours. Après un épisode humide et des éclosions de larves bien maîtrisées en zones humides, le temps semble s’orienter au nord. Les irrigations seront surveillées, au niveau des rizières de l’étang Marseillette particulièrement.
• Pyrénées-Orientales : Suite à des submersions et des éclosions larvaires, au cours du week-end du 8 mai, des traitements antilarvaires se sont déroulés par moyens aériens et terrestres sur le pourtour de l’étang de Salses et sur les zones humides de Torreilles et de Canet-Saint-Nazaire. Les contrôles effectués montrent une efficacité satisfaisante des traitements. Néanmoins, on note un possible risque de nuisance résiduelle à Aedes caspius en dehors des zones agglomérées, lorsque le vent faiblira. Les traitements en zones urbanisées sur Culex pipiens commenceront cette semaine dans certains quartiers de Perpignan.