Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, en visite à l'EID Méditerranée
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En savoir plusLes 28 et 29 mars derniers, une délégation de scientifiques et universitaires suédois, composée de 8 ingénieurs et techniciens et ressortissant au Biologisk Myggkontroll (contrôle biologique des moustiques), œuvrant à Uppsala, ont échangé avec les responsables techniques et opérationnels de l’EID-Med, entre le siège (labos, parc de véhicules et matériels), à Montpellier, l’agence opérationnelle de Fréjorgues, l’aérodrome de Candillargues et les zones humides littorales du site des Enfores, à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Ils ont été très intéressés par les modes opératoires « nuisance » et « LAV » (lutte antivectorielle) et par l’approche biocide, très commune à la leur. Des échanges peut-être source de partenariat futur.
Le Dalälven est un fleuve du centre de la Suède, long de 541 km, avec un bassin versant de près de 30 000 km2 et un parc national à son embouchure. Les insectes le plus associés à cette région sont les moustiques du genre Aedes : les zones humides locales en sont très productives, surtout lors des fortes crues de printemps. De sorte que la quantité de moustiques n’y a pas d’équivalent en Suède, hormis dans les vastes zones humides de Laponie. Cette abondance incommode non seulement les touristes du parc, en été, mais aussi toute la région, jusqu’à la ville d’Uppsala, située à 70 km au nord de la capitale, Stockholm.
Beaucoup de Suédois se souviennent de quantités insupportables de moustiques à l’été 2000. Le « moustique des inondations », Aedes sticticus, a été identifié comme le fauteur de troubles par les responsables scientifiques et techniques de l’université d’Uppsala en charge du problème, en amont de l’organisme MYGG. La « bestiole » est alors devenue une véritable célébrité nationale et a reçu des appellations diverses : moustique d’attaque, moustique monstre… Ce fut le début d’un programme de lutte biologique, d’abord via un contrat passé entre une municipalité et l’université d’Uppsala puis, en appui sur la coopération de sept municipalités, via la création de l’organisme MYGG (mygg.se).