Ils piquent mais ne sont pas des moustiques
Il est constaté à certains endroits une recrudescence de piqûres dues à des petits insectes (jusqu’à 2 mm), dénommés Ceratopogonidae. Dans ce groupe figurent principalement les Leptoconops, plus connus sous les noms d’« arabis » ou « mouches des abricots », car ils pullulent à la saison… des abricots. Ces nuisances ont lieu chaque année mais il est possible que les fortes chaleurs en cours favorisent leur agressivité et que la météo du printemps ait favorisé leur prolifération. Les larves de ces espèces ne se développent pas dans l’eau, comme le font celles des moustiques, mais dans le sol de milieux sableux et limoneux, après des mises en eau. De ce fait, aucun traitement larvicide ne peut leur être adressé.
Ils ne piquent pas mais sont gênants de par leur nombre
Ensuite, des nuées d’insectes non piqueurs sont aussi rapportées, en provenance de plusieurs communes du littoral. Il est difficile de savoir à quelles espèces ou groupes d’espèces ces insectes correspondent car ils peuvent avoir des origines multiples. Ce peut être soit une pullulation locale, soit un phénomène de migration (liée à la biologie de l’espèce en question) ou encore une migration forcée due à un phénomène météorologique (courant d’air chaud et vent) ayant transporté ces insectes d’un lieu à un autre. Ce sont souvent des Chironomes, qui naissent au cœur des étangs et ont pour particularité de se déplacer en tourbillons spectaculaires. Le traitement des Chironomes est interdit réglementairement, aucun produit ne présentant d’usage identifié à cet effet.
Généralement, tous ces phénomènes sont passagers et disparaissent rapidement.
Sur le front des moustiques, pas de situation alarmante
Concernant les moustiques, la situation actuelle sur le terrain est assez stable et non préoccupante, avec des présences sporadiques d’espèces issues des zones humides littorales, générant localement des nuisances en extérieur. Les moustiques-tigres, espèce urbaine par excellence (gîtes larvaires domestiques), commencent à se faire sentir dans différentes communes.
Les phénomènes météorologiques en cours durant cette semaine et ce week-end pourront avoir un effet non négligeable en termes d’éclosions de moustiques issus des zones humides : les agents de l’EID Méditerranée sont à pied d’œuvre pour traiter leurs gîtes larvaires.