Visite du préfet de l'Hérault
Ce mardi 14 mai, Christophe Morgo, président de l'EID-Med, et les équipes de la direction générale, ont reçu le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch....
En savoir plusDepuis quelques semaines, on note un certain engouement ici ou là, dans des supports de presse notamment, pour une technique actuellement expérimentale, dite « technique de l’insecte stérile » (TIS), appliquée au moustique-tigre (Aedes albopictus), espèce urbaine se développant dans tout récipient ou objet, le plus souvent de petite taille, pouvant recueillir de l’eau. Cette espèce, installée en ex-Languedoc-Roussillon depuis une douzaine d’années, colonise désormais les trois quarts de son territoire et se trouve présente dans près de 70 départements français métropolitains. Elle est très nuisante et potentiellement vectrice de maladies (arboviroses) telles que la dengue ou le chikungunya.
Les préfigurateurs d’une entreprise de type start-up espèrent pouvoir développer la TIS opérationnellement à assez brève échéance. Ils relaient une enquête auprès du public, relative à la perception du moustique-tigre et à l’acceptabilité d’une contribution financière à ce dispositif de la TIS.
L’EID Méditerranée, sur la base d’expérimentations effectuées sur l’île de La Réunion par l’IRD et le CIRAD et à Prades-le-Lez, dans l’Hérault, par l’EID, en lien avec ces instituts de recherche, a indiqué à ses interlocuteurs institutionnels qui l’ont interrogée que si la TIS paraît prometteuse, elle pose encore beaucoup de questions et n’est pas opérationnelle à ce stade, loin de là.
Une note d’information élaborée par les services technique et de recherche & développement de l’EID explicite sa position.
L’EID précise que la communication préventive visant la mobilisation sociale du grand public, à titre individuel et collectif, est aujourd’hui la meilleure manière de contrôler le moustique-tigre et qu’elle restera indispensable, même dans le cas où la TIS deviendrait opérationnelle.