La problématique « moustiques » est suivie de près par les médias

Les moustiques bien « couverts »

Actualitésmercredi 27 avril 2022

Comme chaque année, la société prestataire de l’EID Méditerranée pour la veille de presse, Cision, a analysé les retombées médiatiques de 2021 portant sur les moustiques, les maladies qu’ils peuvent transmettre, les enjeux de la démoustication et les opérateurs de lutte tels que l’EID-Med. Sans surprise, compte tenu du contexte sanitaire et de la conjoncture générale, météo très sèche comprise, on enregistre une baisse par rapport à 2020 : -11% de retombées, particulièrement au troisième trimestre, et -24% d’espace rédactionnel.

D’abord le local

À l’instar des années précédentes, c’est la presse quotidienne régionale (PQR) qui a généré le plus grand volume de retombées : 476 parutions, 52 % du total. Si ce volume est tout de même en baisse de 13 % par rapport à 2020, certains titres à forte audience se sont montrés davantage mobilisés sur ces sujets que l’an dernier : Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, La Dépêche du Midi, par exemple, qui, à eux trois, comptabilisent un nombre de parutions en hausse de 34 %. La presse d’information généraliste vient, comme en 2020, en seconde position, avec 212 retombées sur la période. Elle propose la plus large palette de supports « papiers », principalement à diffusion locale (91% de ces supports sont régionaux). À contre-courant de la tendance générale, dans cette catégorie, le volume de retombées est en hausse de 13 % par rapport à 2020. Le « top supports », en nombre de retombées, est La Gazette de Montpellier, ex-aequo avec Le Tarn libre.

Généraliste vs spécialisé

 En presse spécialisée, plusieurs médias à forte audience ont contribué à la visibilité des sujets liés aux moustiques. Malgré un volume de retombées globalement en baisse de 20 %, le discours consacré aux thématiques liées aux moustiques, et parfois aussi à l’EID-Med, progresse, lui, de 15 % en espace rédactionnel. Si les supports d’informations générales sont les plus mobilisés (dans plus de 67 % des cas, ils sont issus de la presse quotidienne régionale), avec 78 % des retombées, le discours journalistique en presse médicale / santé est, par contre, trois fois moins important qu’en 2020, avec 40 pages d’espace rédactionnel contre 116 l’année précédente. Quant à l’implication des agences de presse, elle est également en baisse (-31% de dépêches), l’AFP (agence France presse) restant la plus active.

L’EID-Med haussière

Comme chaque année, la période estivale a été un temps fort de la médiatisation, celle-ci correspondant à la plus grande activité des moustiques en général, des « tigres » en particulier. Logiquement, c’est à cette époque de l’année que le sujet a été principalement mis en avant par les médias régionaux. À noter que 15 % de l’ensemble des retombées ont cité l’EID Méditerranée : un taux en hausse de 2 points par rapport à 2020 (13 %).

 


Surtout le « tigre »

– 910 parutions au total ont été identifiées en 2021.
– 140 articles ont cité l’EID Méditerranée, soit 15 % des retombées (+2 points par rapport à 2020°.
– 342 supports se sont mobilisés sur ces thématiques.
– le moustique-tigre a été cité dans 80 % des parutions (76 % en 2020) et les noms des maladies qu’il peut transmettre (dengue, chikungunya, Zika) dans 52 à 73 % des retombées.