Relations extérieures
Une délégation suédoise à l’EID-Med....
En savoir plusCarole Delga, présidente de la Région Occitanie, est venue visiter jeudi 6 juillet les installations de l'EID Méditerranée et échanger avec son président, Christophe Morgo, et sa direction. En compagnie de Sébastien Denaja, conseiller régional, vice-président de l'EID-Med, Catherine Bossis, conseillère régionale, administratrice de l'EID-Med, et Christian Assaf, conseiller régional.
Tout sur l’EID
À l’issue d’une présentation de l’historique, du fonctionnement et des missions de l’établissement, au cours de laquelle une insistance a été portée sur la distinction entre les moustiques nuisants traditionnels issus des zones humides littorales à submersions temporaires et les moustiques-tigres apparus depuis une douzaine d’années qui, eux, sont urbains et très majoritairement présents dans l’intra-domiciliaire, la présidente de la Région a salué de façon appuyée le rôle et la performance de l’établissement dans l’indispensable contrôle de la nuisance des moustiques issus des zones humides.
Et elle a marqué un vif intérêt pour le volet Recherche & Développement, en découvrant les laboratoires de l’EID-Med. Car l’EID Méditerranée est le seul opérateur français et européen de contrôle des moustiques à disposer, sur une surface de 1 000 m2, de deux laboratoires, l’un conventionnel et l’autre confiné, ce dernier cofinancé au titre du contrat de projet État / Région (CPER) 2007-2013.
Des labos au Parc
Ces laboratoires sont un support scientifique nécessaire aux activités opérationnelles en zones humides, ils sont un support R&D travaillant notamment sur des alternatives aux traitements insecticides : piégeages, technique de l’insecte stérile. autodissémination, particulièrement en lien avec le moustique-tigre, et ils constituent, depuis 2010, une plateforme intégrée au Vectopole Sud, réseau d’infrastructures de recherche sur les vecteurs de maladies émergentes et les ravageurs des cultures, aux côtés de 5 partenaires de la recherche fondamentale : l’IRD, le CIRAD, l’INRAe, le CNRS et l’Université de Montpellier.
Une halte a été organisée devant l’entrée du Parc, pour présenter de visu plusieurs engins et appareillages de traitement, en particulier un chenillé amphibie pourvu d’équipements maison et un drone, utilisé pour des interventions sur des couverts végétaux épais et/ou difficiles d’accès.